Guillaume Le Grand

Hélas la crise ivoirienne ne nous rappelle que trop que la fin de l’inféodation des pouvoirs législatif et judiciaire à l’exécutif n’est pas pour aujourd’hui. Très rarement, une élection organisée dans notre Afrique a causé des problèmes. Hier au Kenya, aujourd’hui en Cote d’Ivoire et demain ? Les Africains éclairés par la lumière du patriotisme et de la justice doivent penser à asseoir un appareil juridique indépendant pour penser sur le sort de tous ces hommes d’Etat ou politique têtus, obstinés et obnubilés par le pouvoir, qui nient toutes les évidences des verdicts électoraux quand le peuple ne veut plus d’eux. Une justice indépendante doit se pencher sur le cas de la Cote d’Ivoire très vite et décider du cas Gbagbo. C’est un seul individu avec son camp contre plus de 6 milliards d’individus au monde. Si ensemble, nous décidons qu’il doit partir, alors il partira assurément.